Cancer du poumon | Diagnostic, traitements & prévention en Turquie 2025

Formes du cancer du poumon

Il n'existe pas un seul cancer du poumon, mais plusieurs formes aux caractéristiques, évolutions et traitements distincts. C'est grâce à l'examen anatomopathologique (analyse des cellules tumorales au microscope) qu'on peut identifier précisément le type histologique du cancer, une étape clé pour proposer un traitement adapté.

Cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC)

C'est le plus fréquent, représentant environ 85 % des cas. Il regroupe plusieurs sous-types :

• L'adénocarcinome (le plus fréquent chez les non-fumeurs).
• Le carcinome épidermoïde, souvent lié au tabac.
• Le carcinome à grandes cellules, plus rare, mais agressif.

Ces cancers évoluent souvent plus lentement et peuvent être traités par chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie ou thérapies ciblées.

Cancer du poumon à petites cellules (CPPC)

Moins fréquent (environ 15 % des cas),mais plus agressif, ce type de cancer se développe rapidement et forme très vite des métastases.

• Carcinome à petites cellules : caractérisé par des cellules très petites, mais à division rapide.
• Carcinome mixte à petites cellules : combinaison de petites cellules avec d'autres types tumoraux.

Ce cancer est souvent diagnostiqué tardivement, car il progresse rapidement. La chimiothérapie et la radiothérapie sont les traitements de référence, mais le pronostic reste réservé si le diagnostic est tardif.

Même s'il répond bien aux traitements initiaux, le cancer à petites cellules récidive fréquemment, ce qui nécessite un suivi étroit.

Mésothéliome pleural malin

Ce cancer rare touche la plèvre (membrane entourant les poumons) et est lié à l'exposition à l'amiante.

Les symptômes sont souvent tardifs : essoufflement, douleurs thoraciques, toux persistante. Son traitement est souvent complexe, combinant plusieurs approches.

Métastases pulmonaires

Ce ne sont pas des cancers primaires du poumon, mais des tumeurs secondaires provenant d'un autre organe (sein, rein, côlon, etc.). Leur prise en charge dépend du cancer d'origine.

Cancer du poumon : Causes & facteurs de risque

Le cancer du poumon est l'un des cancers les plus étroitement liés à l'environnement, en particulier aux substances inhalées. Premier organe directement exposé à l'air ambiant, les poumons sont vulnérables à de nombreux agents cancérigènes présents dans l'atmosphère, les lieux de travail, ou encore à travers certaines habitudes de vie.

Tabac : principal facteur de risque

Le tabagisme actif reste la première cause du cancer du poumon. Environ 80 à 90 % des cancers bronchiques sont liés à la consommation de tabac. Fumer altère progressivement les cellules respiratoires et favorise le développement de tumeurs malignes.

Mais le tabagisme passif n'est pas à négliger. Une exposition régulière à la fumée de cigarette dans les lieux de vie ou de travail augmente aussi le risque, même chez les non-fumeurs.

Sources d'exposition nocives à l'inhalation

Nos poumons sont en contact direct avec l'air ambiant. Toute exposition répétée à des substances toxiques peut donc entraîner des mutations cellulaires dangereuses. Voici les plus connues :

• Cannabis fumé : bien que souvent perçu comme moins dangereux, il libère également des substances cancérigènes similaires au tabac lorsqu'il est brûlé et inhalé.
• Amiante : inhalée sous forme de fibres microscopiques, cette substance augmente fortement le risque, surtout dans un contexte professionnel.
• Radon : gaz radioactif naturel, invisible et inodore, il peut s'accumuler dans les habitations mal ventilées et augmenter le risque de cancer en cas d'exposition prolongée.
• Pollution atmosphérique : particules fines, gaz industriels et fumées urbaines sont autant de polluants liés à une augmentation des cas de cancer pulmonaire, notamment dans les grandes villes.

Prédispositions personnelles et génétiques

Même en l'absence d'exposition environnementale évidente, certaines personnes présentent un risque plus élevé, notamment en raison de :

• Antécédents familiaux ou personnels de cancer du poumon.
• Mutations génétiques héréditaires connues pour accroître le risque de certains types de tumeurs pulmonaires.
• Affections pulmonaires chroniques : BPCO (bronchopneumopathie chronique obstructive),emphysème, bronchite chronique ou tuberculose peuvent aussi fragiliser les poumons.

Autres facteurs contributifs

D'autres facteurs peuvent également contribuer au développement d'un cancer pulmonaire :

• Exposition professionnelle à certains produits chimiques : arsenic, silice, goudron, solvants industriels...
• Radiations ionisantes, y compris certains traitements médicaux antérieurs.
• Déficit immunitaire, maladies auto-immunes (comme le lupus).
• Prise de suppléments de bêta-carotène chez les fumeurs, associée à une augmentation du risque.
• Alimentation déséquilibrée, pauvre en fruits, légumes et antioxydants protecteurs.

Diagnostic du cancer pulmonaire

Le diagnostic du cancer pulmonaire repose sur l'analyse de tissus prélevés dans les poumons. La confirmation ne peut se faire qu'après une biopsie, généralement réalisée lors d'une fibroscopie bronchique. Cet examen permet de :

• Identifier la nature du cancer (à petites cellules ou non à petites cellules).
• Détecter d'éventuelles mutations génétiques (EGFR, ALK, ROS1...).
• Adapter le traitement au profil de la tumeur.

En cas de symptômes persistants (toux chronique, essoufflement, hémoptysie…),un bilan respiratoire approfondi est indispensable.

En Turquie, les centres spécialisés partenaires de Turquie Santé proposent un diagnostic rapide et précis, grâce à des équipes expérimentées en pneumologie, oncologie thoracique et biologie moléculaire, avec un accompagnement personnalisé à chaque étape du parcours de soins.

Options du traitement du cancer des poumons en Turquie

En Turquie, les patients atteints d'un cancer du poumon bénéficient de protocoles de soins complets, alliant technologies de pointe et expertise multidisciplinaire. Le traitement dépend principalement du type de cancer (à petites cellules ou non),de son stade d'évolution, et de l'état de santé général du patient.

Traitements médicaux

Pour les cancers à petites cellules, les oncologues privilégient une association de chimiothérapie et de radiothérapie, afin de ralentir la progression de la tumeur et réduire sa taille.

En cas de cancer non à petites cellules, les traitements peuvent inclure :

• Chimiothérapie : administration de médicaments (ex. : cisplatine, carboplatine) qui ciblent et détruisent les cellules cancéreuses. Les cures sont espacées de 3 à 4 semaines pour permettre au corps de récupérer.
• Radiothérapie : utilisation de rayons ciblés pour détruire les cellules tumorales au niveau du thorax.
• Thérapies ciblées : ces traitements s'attaquent à des anomalies spécifiques des cellules cancéreuses, souvent identifiées grâce à des tests génétiques.
• Immunothérapie : elle stimule le système immunitaire pour qu'il reconnaisse et combatte les cellules tumorales de manière plus efficace.

Ces traitements peuvent être utilisés seuls ou en combinaison, selon la stratégie définie par l'équipe médicale.

Traitement chirurgical

Lorsque le cancer est détecté à un stade précoce, notamment dans les cancers non à petites cellules, la chirurgie est souvent envisagée. Deux techniques principales sont utilisées :

• Lobectomie : ablation d'un lobe du poumon, indiquée si la tumeur est localisée.
• Pneumonectomie : retrait complet du poumon atteint, souvent associé à l'ablation des ganglions pour limiter le risque de propagation.

Ces interventions sont pratiquées dans des blocs opératoires modernes, avec des techniques mini-invasives quand cela est possible (vidéothoracoscopie).

Comment prévenir le cancer du poumon ?

Le cancer du poumon n'a pas une seule cause, mais bien une multitude de facteurs de risque. Connaître ces facteurs, c'est déjà un premier pas vers la prévention active.

Le sevrage tabagique reste la mesure la plus efficace : fumer, même peu, augmente considérablement le risque. Il est aussi important de limiter l'exposition au tabagisme passif, surtout dans les lieux clos.

D'autres substances inhalées peuvent être dangereuses, comme l'amiante, le radon ou les particules polluantes présentes dans l'air. Une bonne ventilation des espaces de vie et le respect des normes de sécurité au travail peuvent réduire ces risques.

Un mode de vie sain, combinant alimentation équilibrée, activité physique et dépistages réguliers, permet également de renforcer la prévention, notamment chez les personnes ayant des antécédents ou souffrant de maladies respiratoires chroniques.

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